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Le 12 juin dernier, le quotidien sportif L’Equipe publiait un article intitulé « Surf : la future piscine à vagues de Sevran (Seine-Saint-Denis) a choisi la technologie WhiteWater ».
Le projet Terre d’Eaux et de Culture ne peut être réduit à un simple changement technologique.
Le travail que nous menons depuis 2 ans consiste à créer un lieu pour les Sevranaises et les Sevranais, avant tout, où le sport et le loisir en plein air servent de levier pour la respiration, la santé, l’éducation, la solidarité, la formation et l’emploi de toutes et de tous.
C’est en ce sens que nous avons déjà fait évoluer le projet, en l’enrichissant avec l’implantation du Théâtre de la Poudrerie, d’une antenne universitaire en partenariat avec Paris 13, d’une maison sport-santé et d’une nouvelle piscine municipale.
Le projet Terre d’Eaux et de Culture n’est pas fait.
Depuis le lancement de la période électorale, bien avant la crise sanitaire, j’ai gelé toute avancée sur le projet. Car j’ai estimé que les citoyennes et citoyens devaient choisir leurs nouveaux représentant(e)s avant d’être consulté(e)s sur l’avenir de leur ville.
Je me suis engagé à ce que tous les projets soient soumis à la consultation des Sevranaises et Sevranais et Terre d’Eaux et de Culture n’échappera pas à la règle.
Les enjeux sont trop importants sur le plan écologique, économique et social. Il s’agit de l'avenir de la Ville et du sens que les Sevranais.e.s veulent lui donner.
Les terrains Montceleux sont publics et ils sont à Sevran, rien ne s’y fera sans l’accord du Maire de Sevran.
Des garanties et des contreparties ont été exigées par la Ville, en direction de l’Etat (Grand Paris Aménagement) et du promoteur privé du projet.
Elles sont loin d’avoir obtenu toutes des réponses et j’ai la conviction qu’avec la crise que nous connaissons, nous devons redoubler d’exigence.
En concertation avec les Sevranais.e.s nous aurons l’occasion de les redéfinir et de les porter ensemble.
Stéphane Blanchet
Maire de Sevran
