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Archives : A l’origine des Glycines

Il y a 44 ans, le foyer-résidence Les Glycines surgissait dans le paysage de la butte Montceleux avec sa silhouette ronde. Sa conception moderne en fit un équipement phare pour le logement des personnes retraitées attachées à conserver leur indépendance.

 Avec sa silhouette ronde, la signature architecturale du foyer-résidence Les Glycines détonnait dans le paysage urbain lors de son inauguration le 19 avril 1975 par André Toutain, maire de Sevran et conseiller général. Le bâtiment moderne et bien conçu comprenait alors 65 studios pour personnes seules, neuf logements pour couples ainsi que deux chambres destinées aux visiteurs de passage. La réalisation de ce type de résidence répondait à un besoin précis. Les enfants partis et l’âge venant, le pavillon devenait trop grand. L’envie de se libérer d’un certain nombre de contraintes et de profiter davantage de son temps avait amené la Commune à repenser le mode de logement pour les Sevranais à la retraite et attachés à conserver leur indépendance.



Deux salons de télévision
Le 3 mars 1975, le restaurant entrait en fonction. Les repas étaient livrés par le bureau d’aide sociale de la Ville à des tarifs établis en fonction des ressources de chacun. La directrice infirmière et le couple de gardiens disposaient d’un logement de fonction. Une femme de ménage officiait à mi-temps. Trois femmes de service s’occupaient du restaurant. Le bâtiment comprenait également une salle à manger, une pièce équipée de machines à laver, d’armoires sécheuses et de tables à repasser, une autre d’un salon de coiffure et de pédicure. Les Glycines disposaient de deux salons de télévision.



Des bonnets pour les classes de neige 
Un service de prêt de livres était proposé et un club d’activité – ouvert aussi aux non-résidents – animait les lieux. On y pratiquait, entre autres, de la broderie et de la tapisserie. C’est avec lui que des résidentes avaient tricoté des bonnets de laine aux couleurs de Sevran pour les élèves de six groupes scolaires en instance de départ en classes de neige. Des séances de gymnastique se déroulaient le jeudi dans la salle à manger. La directrice organisait également des sorties mensuelles et des séjours. En 1976, le cap fut mis sur Saint-Jean-de-Maurienne en hiver, et en été dans la région des lacs en Autriche. Cet équipement municipal était géré par l’Office des personnes à la retraite. Mais cette gestion s’effectuait sous tutelle de l’ex-DDASS (Direction départementale de l’action sanitaire et sociale). Aujourd’hui, le restaurant vient d’être réaménagé.

Archives municipales :
28, rue Henri-Becquerel. Tél. : 01 41 52 45 02


 

Publié le 12 février 2019