TopHAUT

Derrière les masques, la menace écologique...

C’est par centaines que se ramassent les masques usagés dans notre ville. Un incivisme qui n’est pas sans conséquences sur notre environnement.

C’est une habitude dont les équipes municipales de la propreté se passeraient bien, celle du ramassage quotidien des masques chirurgicaux permettant de limiter la propagation du coronavirus.

Ce deuxième mardi de décembre, les additions d’Abdellah Jebbari du service propreté de Sevran, qui ce jour-là, chapeautait une équipe de 22 agents, sont en effet salées : « En un seul passage sur les quartiers Perrin, la gare de Sevran-Livry, Freinville et le centre-ville, on a récupéré plus de 350 masques, ce qui est à peu près notre moyenne quotidienne pour ces quartiers. Ce ne sont pourtant pas les poubelles qui manquent à proximité. » 

Aucune filière nationale de recyclage

Un incivisme qui n’épargne pas les autres quartiers de Sevran alors que la problématique du recyclage des masques chirurgicaux est encore loin d’être maîtrisée en l’absence d’une filière nationale de collecte et de recyclage.

Si bien que le Haut Conseil de la Santé Publique continue logiquement de recommander « de favoriser le port de masques grand public en tissu réutilisable, en facilitant le choix et l’accès des masques pouvant être réutilisés jusqu’à 50 fois, ayant des performances de respirabilité et de filtration constantes et validées. »

Une voix suivie et expérimentée dès le printemps par la Fabrique solidaire de masques de Sevran coordonnée par des bénévoles de Sevran Seniors, lesquels après différents appels aux dons de tissus et machines à coudre, ont réussi à mettre au point une petite unité de fabrication de masques en tissu lavable qui organise régulièrement des distributions en priorité auprès des personnes les plus vulnérables de notre ville.

(...)

(Lire l'intégralité de l'article dans Sevran le Journal de janvier 2021 - à retrouver dans vos boîtes aux lettres les 5 et 6 janvier prochains)