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Entre le 26 mai et le 12 juin, l'activité culturelle a repris, après avoir reçu la visite du préventeur sécurité dans chaque équipement pour adapter l'accueil au respect des règles sanitaires.
Si les acteurs de la culture ont maintenu le lien avec les habitants à distance, ils ont tous hâte de les retrouver, sans prendre de risques bien sûr.
Et pour cause : « Le sens de nos actions est de développer le vivre-ensemble, de monter des projets avec les habitants, d'échanger avec eux », développe Bruno Zappini, directeur des affaires culturelles.
Au département arts plastiques, l'atelier Poulbot a repris en bonne part ses activités, en s'adaptant (demi-groupes, chaque enfant dispose de son matériel, etc.). Seuls le Lieu d'accueil enfants-parents et l'atelier du Tout-petit restent fermés.
A l’espace François-Mauriac, les ateliers dessin-peinture et photographie ont repris. Et pas question de déroger à la traditionnelle exposition de fin d'année. C'est en ligne que ça va se passer : un diaporama de photos d'oeuvres réalisées toute l'année par les enfants et adultes sera publié fin juin sur le site de la Ville et Facebook.
Le département arts plastiques, la Micro-Folie, qui a rouvert partiellement (le fab lab, le musée numérique et une partie du « Little Folie », espace de jeu pour les enfants, ont repris) et le Théâtre de la Poudrerie, de retour dans les bureaux sevranais du mardi au jeudi, vont en effet proposer des activités cet été.
Au conservatoire, les cours ont repris progressivement à l’exception de la pratique collective instrumentale et vocale, des cours de danse et d’éveil musical. « La réouverture des équipements et les activités d'été formeront une transition, pour clore cette saison et préparer la prochaine », explique Bruno Zappini.
Culture à emporter
Les bibliothèques ont été les premières à reprendre, d'abord uniquement pour le retour des documents, puis en Biblio drive dès le 2 juin, à la médiathèque Albert-Camus.
Le principe ? Contacter la médiathèque par mail ou téléphone pour commander des livres et DVD, que l'on viendra récupérer sur rendez-vous. Le catalogue en ligne recense les ressources disponibles à A.-Camus.
Et si l'on aime se rendre d'habitude en bibliothèque pour se laisser séduire au hasard des titres, c'est possible aussi : il suffit d'indiquer ses goûts (et l'âge, pour des enfants) et repartir avec une sélection sur-mesure des bibliothécaires.
Sans oublier qu'ils continuent de suivre l'actualité éditoriale. « Nous mettrons à disposition du Biblio drive toutes nos nouveautés, livres et DVD, qui devraient arriver d'ici fin juin », indique Luis Catala, responsable de la médiathèque Camus.
On peut aussi toujours surfer sur le portail numérique pour les inscrits, qui regorge de titres de presse par exemple. Histoire de patienter, car : « Dès que nous pourrons reprendre pleinement nos activités, nous le ferons. » Une volonté générale.
