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Engagée dans le combat pour la transition écologique, la ville de Sevran prend déjà toute sa part dans la réponse à l’urgence environnementale, notamment en luttant contre les passoires thermiques, en poussant à la construction de chaufferies biomasse ou en respectant les Accords de Paris sur le climat.
A côté de ces chantiers ou de ces combats déjà menés à bien ou encore en cours, la Ville engagée derrière son maire Stéphane Blanchet considère que la production et la gestion de l’eau sont aussi des réponses à cette urgence et donc des moyens de lutter contre les inégalités sociales en pouvant mieux encadrer son prix tout en garantissant une gestion rigoureuse de cette ressource naturelle.
Profits contre démocratie et écologie
Les récentes négociations de rachat de Suez par Veolia prouvent que la gestion et la distribution de l’eau se font exclusivement sous l’angle des profits.
Autant d’éléments qui ont incité la ville de Sevran à présenter un voeu sur l’eau lors du Conseil municipal du 15 octobre.
Dans ce voeu, il est demandé à l’Etablissement Public Territorial Paris Terres d’Envol – délégataire de la compétence « eau et assainissement » sur notre territoire – de mener une étude sur une régie publique de production et de distribution de l’eau.
L’objectif affiché de cette étude est de ne pas reconduire l’adhésion de Paris Terre d’Envol au Syndicat des eaux d’Île-de-France (SEDIF) qui confie à son tour la production de l’eau au géant industriel Veolia.
Dans le même élan, la ville de Sevran demande, entre autres, au SEDIF un état des lieux des réseaux de distribution existants et une évaluation précise des déperditions d’eau dues à la vétusté des réseaux.
Après avoir fait le bilan social et environnemental de la gestion de l’eau sur leur territoire, plus de 400 villes dans le monde et en France ont déjà fait le choix d’opter pour une gestion publique économe en ressources.
Sevran veut aussi s’engager dans cette voie vertueuse pour ses habitants comme pour la planète...
