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Au chaud dans leurs ruches, installées dans le parc Louis-Armand, les cinq colonies d’abeilles sont en mode repos.
Terminés les butinages à la ronde et les raids estivaux dans le parc de la Poudrerie. « Cette année le printemps pluvieux, la sécheresse et les très fortes chaleurs de l’été les ont privées d’une partie de leur nourriture et ont provoqué un taux de mortalité élevé, d’où une faible production de miel », explique Olivier Beaux, ingénieur au développement durable.
Quinze kilos ont été récoltés en 2019, l’année précédente c’étaient 30 kilos.
Un apiculteur les dorlote
Mais pas de quoi entamer la cote d’amour dont jouissent nos apis mellifera depuis l’arrivée des ruches en 2017. « La Ville a signé une convention avec l’Union nationale de l’apiculture française à l’origine du programme Abeille, Sentinelle de l’environnement ». L’objectif est de favoriser leur installation en ville.
Elles sont irremplaçables pour la pollinisation mais gravement menacées par les pesticides, le changement climatique et le frelon asiatique.
L’UNAF a chargé un apiculteur du suivi sanitaire et comportemental des colonies. « Les abeilles se sont très bien adaptées à leur environnement urbain grâce à la végétation qui les entoure et aussi aux jardiniers de la Ville qui plantent beaucoup de variétés mellifères », confirme José Lourenço.
La Commune s’était s’engagée à mettre un emplacement à leur disposition, à favoriser les plantations qui attirent les butineuses, à jardiner sans produits phytosanitaires et à sensibiliser le grand public.
Ce partenariat gagnant-gagnant sera reconduit pour les trois prochaines années. Pour le sceller, l’UNAF va offrir une sixième ruche avec ses occupantes.
Au printemps, les abeilles sauvages d’une colonie récupérée au mois d’octobre dans le parc des Soeurs rejoindront leurs congénères derrière la mairie. Le printemps sera en jaune et noir.
Renseignements : service développement durable : 01 41 52 45 19
