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Tout savoir sur le don d'organes

Qu'est-ce ?

La greffe ou la transplantation devient nécessaire pour remplacer ou suppléer un organe défaillant, et permettre à un malade de retrouver une existence normale. 
Certains organes peuvent être prélevés de son vivant (notamment la moelle osseuse). La majorité des organes vitaux est prélevés après la mort. 
Toute personne peut être donneur, de son vivant ou en état de mort encéphalique, sous réserve des résultats des examens qui attestent de la viabilité des organes à prélever. 
Parmi les organes qui peuvent être prélevés, on trouve le rein, la peau, la moelle osseuse, les fragments osseux et exceptionnellement une partie du foie ou du poumon.

Les principes encadrant le don d’organes après la mort

Le don d’organes en France repose sur trois règles établies par la loi du 22 décembre 1976 :
> Le consentement présumé : toute personne peut devenir donneur d’organes à moins qu’elle n’ait exprimé son refus de son vivant.
> La gratuité : toute rémunération ou avantage équivalent en contrepartie du don d’organes est interdit et sanctionné.
> L’anonymat : le nom du donneur ne peut être communiqué au receveur et réciproquement. La famille du donneur peut cependant être informée des organes et tissus prélevés ainsi que du résultat des greffes, si elle le demande à l’équipe médicale qui l’a suivie.

Les conditions pour donner 

Le don d’organes est possible à tout âge.
Pour les plus jeunes lorsqu'un enfant décède, ses parents peuvent autoriser le prélèvement de ses organes.
Pour les personnes malades c'est aux médecins de juger au cas par cas du prélèvement de chaque organe. Dans les cas des contre-indications, c’est l’état de l’organe au moment du prélèvement qui compte. 
Il est important d'informer ses proches, son entourage, en temps utile de son choix d'être donneur, par écrit ou oralement, pour clarifier la situation, tant pour les proches que pour l’équipe médicale.

Le Registre national des refus

Au moment du décès d’une personne, avant d’envisager un prélèvement d’organes ou de tissus, l’équipe médicale vérifie en premier lieu que cette personne n’est pas inscrite sur le Registre national des refus géré par l’Agence de la biomédecine.
Depuis la loi du 26 janvier 2016, le registre national des refus est accessible en ligne . 
Si la personne n’a pas exprimé son choix sur ce registre , l’équipe médicale interrogera les proches pour savoir si celle-ci n’avait pas fait valoir de son vivant son opposition par écrit ou à l’oral.

www.dondorganes.fr

www.france-adot.orgondorganes.fr

Pour tout renseignement : Glade Kibinda, au Centre municipal de santé : 01 41 52 46 23

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Publié le 11 juin 2019