« Le Sport Elite Sevran ? C’est un club où je ne vais pas à l’entraînement à reculons, où il y a une ambiance sympa. Lorsqu’on pratique un sport, c’est essentiel… »
C’est sûrement l’une des clés du titre de vice-champion d’Europe de karaté décroché début avril en Norvège par Cédric Pissis.
Il est sociétaire du club sevranais depuis 2012 où il pratique le karaté-shotokan, une des écoles japonaises d’enseignement de cet art martial.
Cédric Pissis s’est rendu avec le soutien de l’Office Municipal des Sports à cet Euro organisé à Stavanger sous l’égide de la Japan Karaté World Federation.
Il ne s’est incliné qu’en finale face à un adversaire russe, « l’un des meilleurs combattants européens, qui m’indique simplement que j’ai encore un peu de travail à effectuer pour devenir champion », sourit-il.
A vérifier dès le 18 mai prochain lors d’un Open international – la Fujimura Cup – en Suisse où le membre du Sport Elite Sevran est déjà engagé.
Car le virus du karaté, « contracté » dès l’âge de dix ans par le jeune homme originaire de Seine-et-Marne, ne le quitte plus : « Mon père faisait du judo, mais moi je voulais faire du karaté parce qu’il y avait plus d’action. J’ai essayé, ça m’a plu et j’ai continué… »
Un côté japonais…
Au point de consacrer quatre entraînements par semaine à sa discipline à l’approche des grandes échéances.
Pas toujours facile lorsqu’on doit jongler entre ses responsabilités de père de famille et un emploi de technicien de laboratoire au sein de l’Institut Pasteur à Paris.
« C’est vrai que c’est parfois un peu dur, mais quand on aime, on ne compte pas », indique ce féru de culture japonaise.
Un pays où il s’est déjà rendu à trois reprises : « J’aime le côté respectueux et zen des Japonais », dit-il. Il a sans doute déteint sur lui.
« Cédric est quelqu’un de très gentil et très facile à vivre, raconte Daniel Deville, le président du Sport Elite Sevran. Et c’est surtout un combattant qui ne lâche rien ! »
Plus d’infos sur le club via son Facebook : Sport Elite Sevran