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En 1925, les entreprises Westinghouse et Kodak prospèrent dans le secteur de Freinville. La population continue d’y augmenter, notamment avec la création de plusieurs lotissements dans le quartier. Les écoles du voisinage débordent d’enfants.
Une partie doit même être scolarisée à Livry-Gargan et à Aulnay-sous-Bois. La construction d’un établissement scolaire s’avère indispensable pour les « rapatrier » sur la commune et accueillir de nouveaux élèves.
C’est le début d’un long processus qui durera six ans et aboutira à l’ouverture d’un nouveau groupe scolaire.
Où le construire ? La Ville lorgnait sur un terrain alors propriété des ateliers Kodak, avenue Victor-Hugo. L’entreprise acceptait dès 1927 le principe de lui vendre une parcelle de 6 600 m2 à 17 francs le mètre carré, en vue de cette édification.
Celle-ci se doublait de la cession à la commune de l’ancien Chemin de la voirie des Trèfles.
17 francs le m2
Au mois de novembre 1927 furent présentés au conseil municipal les plans du nouveau groupe comprenant deux classes de garçons, deux classes de filles et deux autres consacrées à une école maternelle. A chaque bâtiment son préau, plus une salle d’exercice dévolue à la maternelle, et plusieurs logements réservés au personnel enseignant.
En 1929, la société de travaux publics Gacogne s’attelait à la tâche et livrait l’édifice à l’été 1931. Celui-ci ne tarda pas à craquer aux coutures devant l’affluence scolaire. Il fallut, dès 1932, ajouter deux nouvelles classes, quatre salles provisoires sous le préau plus deux autres en 1935.
Fusion
Ce fut également un projet d’agrandissement de l’école des garçons en 1936 et l’achat, en 1943, d’un hangar démontable en guise de salle de gymnastique.
L’après-guerre fut marqué par la construction d‘une cantine scolaire, et en 1955 d’une école de filles, baptisée Alphonse-de-Lamartine.
Au début des années 1980, trois écoles existaient sur le site : la maternelle et les élémentaires Victor-Hugo et Lamartine. Mais la chute des effectifs à Freinville a alors conduit l'Education nationale à faire fusionner les deux écoles élémentaires en un seul groupe, installé dans le bâtiment Victor-Hugo, réduisant les classes à 14 au lieu de 21.
Le rajeunissement progressif du quartier a permis de redynamiser le secteur scolaire et de repasser à 17 classes.
