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Nature en ville, agriculture urbaine et alimentation durable sont les trois piliers des politiques publiques de Sevran pour réussir sa transition écologique à l’heure du grand chambardement climatique.
Brique après brique, notre ville renoue ainsi avec son passé agricole et trace son sillon dans la voie d’un développement durable qui préserve l’environnement et les ressources, améliore la santé humaine et embellit le cadre de vie.
Verdir la ville
Si Sevran présente bon nombre d’espaces verts, elle n’en reste pas moins une ville urbaine et relativement dense. Pour inverser la tendance, il faut de la détermination et de la patience, et saisir chaque opportunité : projets de renouvellement urbain, travaux de requalification d’espaces publics...
Tout doit être prétexte à désartificialiser les sols pour que la nature réinvestisse notre cadre de vie.
Parmi les projets à venir, pêle-mêle et sans pouvoir être exhaustif, citons la création d’une mini-forêt à Freinville, le réaménagement en cours du parc Louis-Armand, les différentes cours oasis(1) prévues dans plusieurs écoles ou encore le projet en cours de définition « une essence, une naissance » qui vise à planter de jeunes arbres chaque fois qu’un Sevranais ou une Sevranaise viendra au monde.
Cultures maraîchères en milieu urbain
De nos jours, la ville ne s’oppose plus à la campagne. Au contraire, la tendance est à la mixité des ambiances. Et c’est là l’objectif que s’est fixé Sevran : un environnement urbain jalonné d’espaces maraîchers, sans pesticides, renouant avec les pratiques agricoles et rétablissant des principes de consommation basés sur les circuits courts.
C’est notamment pour cette raison que la Ville participe activement au plan alimentaire territorial porté par le Département de la Seine-Saint-Denis.
Actuellement, plusieurs projets sont à l’étude. Aux Beaudottes par exemple, la Ville a identifié un espace vert pouvant accueillir dans les prochaines années une micro-ferme maraîchère.
Les écoles verront progressivement s’installer en leur sein des jardins pédagogiques propice à l’installation de potagers. Les jardins d’insertion de l’association Aurore situés à Montceleux vont gagner du terrain.
Sans compter Saltus Campus, le premier lycée d’agroforesterie d’Île-de-France installé à Sevran, qui contribue fortement à cette dynamique de valorisation des terres et pratiques agricoles.
(1) Une cour "Oasis" est une cour d'école qui a été rénovée pour devenir un îlot de fraîcheur : elle est plus végétale, avec des points d'eau, des matériaux naturels et moins d'asphalte.
